Si l'on parle d'une réelle et présente désinvolture de l'impression de la matière, paradoxalement elle n'engage pas la destitution d'importance de la vie que cette matière contient ; on ne valorise finalement que ce dernier côté sans considérer la véritable amplitude qu'est une création.
A la base, la relativité à elle seule devrait nous suffir, ce qui n'est pas la cas. On se réjouit d'une naissance et on fait un deuil majoritairement pénible selon les circonstances lorsqu'un proche décède (sur un pourcentage plus que conséquent), les funérailles tout de blanc échappant à la règle, rejoignant une pensée honorant la libération de l'être et qui plus est, la célébrant.
On honore la naissance, on méprise la mort ou on la vénère ;
le plus beau s'accompagne systématiquement, immédiatement et radicalement du pire ou du meilleur, tout comme par opposition le plus laid possède d'identiques propriétés.
vendredi 16 mars 2007
vendredi 9 mars 2007
Step two > Return to one
La vie est par conséquent insufflée, provoquant l'inspiration ; la seconde étape pour demeurer est d'expirer, pour rétablir l'équilibre stabilisant les contrastes et contraires.
Il est intéressant de considérer que dès lors que l'on naït, on enclenche le processus d'expiration, donc de la mort. Jusqu'à expirer son dernier souffle, le restituer d'où il est venu.
Il est sans doute en nécessité de renaissance lui-même, allant s'abreuvoir à sa source afin de se renouveler et d'être libéré de ce dans quoi il s'est emprisonné durant un temps: une matière.
C'est pourquoi la vie est si dure, on suffoque en alternance, on comble la déficience inhérente en compensant par des ressources oxygéniques en de profondes bouffées.
On peut également constater que ces inspirations provoquées sont en majeure partie jumelées aux soupirs ; mais ce qu'on gagne on le reperd selon l'identique quantité "consommée".
Ce phénomène peut sembler être un réel éxutoire à notre besoin de subsistance, la réalité n'en constitue pas moins qu'il ne fait que confirmer la propre règle de son identité, son entité : il évolue incontestablement dans le sens de sa logique (le terme soupir est contextuellement synonyme de mort).
La naissance et la mort portent donc tous deux l'atout fondamental et immuable d'une perpétuité de ce dit souffle.
En conclusion la naissance n'est pas primordiale dans la relativité, ni même le décès.
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