La vie est par conséquent insufflée, provoquant l'inspiration ; la seconde étape pour demeurer est d'expirer, pour rétablir l'équilibre stabilisant les contrastes et contraires.
Il est intéressant de considérer que dès lors que l'on naït, on enclenche le processus d'expiration, donc de la mort. Jusqu'à expirer son dernier souffle, le restituer d'où il est venu.
Il est sans doute en nécessité de renaissance lui-même, allant s'abreuvoir à sa source afin de se renouveler et d'être libéré de ce dans quoi il s'est emprisonné durant un temps: une matière.
C'est pourquoi la vie est si dure, on suffoque en alternance, on comble la déficience inhérente en compensant par des ressources oxygéniques en de profondes bouffées.
On peut également constater que ces inspirations provoquées sont en majeure partie jumelées aux soupirs ; mais ce qu'on gagne on le reperd selon l'identique quantité "consommée".
Ce phénomène peut sembler être un réel éxutoire à notre besoin de subsistance, la réalité n'en constitue pas moins qu'il ne fait que confirmer la propre règle de son identité, son entité : il évolue incontestablement dans le sens de sa logique (le terme soupir est contextuellement synonyme de mort).
La naissance et la mort portent donc tous deux l'atout fondamental et immuable d'une perpétuité de ce dit souffle.
En conclusion la naissance n'est pas primordiale dans la relativité, ni même le décès.
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